Je m’appelle Alexandra, j’ai 43 ans, je suis enseignante d’histoire pratiquement à temps plein, j’ai une petite fille de bientôt 4 ans et à côté de tout ça j’essaie d’écrire.
La peur de n’intéresser personne…
Avant de commencer le programme, j’avais des velléités d’écriture. J’écrivais de temps à autre pour moi, presque en cachette, en y accordant peu de temps, sans véritable ambition littéraire. J’avais cette idée que ça ne pouvait intéresser personne, que je n’avais pas le talent et pas véritablement d’histoire à raconter. Cette envie était étouffée par une absence de confiance concernant non seulement ma capacité à écrire, mais aussi à mettre en place un dispositif d’écriture régulier, à avancer et finir quelque chose qui ne soit pas uniquement des bribes éparses de texte. Ce n’est heureusement plus le cas, mais j’avais vraiment cette idée que pour écrire un livre, pour être publiée, il fallait être quelqu’un de particulièrement talentueux.
Dans cet accompagnement à l’écriture, j’avais besoin d’un côté enveloppant, encourageant, d’être suivie et d’avoir un soutien. Je n’avais aucun doute sur la bienveillance et la confiance que je pourrais y trouver, mais je dois dire que ce que j’ai découvert était au-delà de mes attentes.
Reprendre confiance pour se libérer
Le changement essentiel qui s’est opéré grâce à ce programme c’est que je me fais enfin confiance, même si ce n’est pas toujours gagné; mais quand je manque de confiance je sais désormais comment la retrouver. Il faut vraiment couper avec le rôle de « bonne élève », l’idée qu’il faille faire les choses bien dans un cadre très précis; car les velléités de créativité y sont souvent tuées dans l’œuf.
J’ai pu reprendre confiance grâce à des conseils de lecture d’un enrichissement incroyable et à des rituels qui m’aident à m’encourager et me libérer. Je dirais que ça a véritablement ouvert des portes en moi, de pouvoir me dire « oui je peux, je peux me saisir de l’écriture, je n’ai pas besoin d’être une autrice de lettres classiques, mais ce sera autre chose et ce sera moi. Ma voix est importante, intéressante et, comme toutes les autres femmes, j’ai quelque chose à dire ».
Mon projet d’écriture n’est pas encore terminé, je n’ai pas réussi à l’achever mais ce n’est pas grave, le processus est en cours. Le bilan de fin d’accompagnement, c’est tout de même 40’000 mots écrits en 5 mois soit, pour le moment, l’équivalent d’un petit roman.
J’aimerais continuer à faire grandir ma voix, lui donner de l’ampleur et, pour tout dire, je pense qu’une fois que j’aurai terminé la relecture de mon livre, j’ai envie de continuer, continuer les pages d’écriture du matin, continuer à me nourrir des autrices et auteurs conseillé-e-s pendant l’accompagnement, continuer… et pourquoi pas publier.
L’accompagnement pour passer des velléités à l’écriture quotidienne
Nos résistances viennent du fait qu’on ne se fait pas confiance, qu’on ne se sent pas capable de mener un projet d’écriture à terme. On se dit qu’on ne mérite peut-être pas un accompagnement sous peine de « se prendre un peu au sérieux ». Mais prenons-nous au sérieux effectivement, car cela veut dire que l’on donne de l’importance à son projet. L’accompagnement permet véritablement de se libérer de ses craintes et de faire tomber nombreuses de ces résistances.