L’écriture d’un livre: on l’envisage souvent comme quelque chose de difficile. Une sorte d’Everest dont le sommet nous semble si haut… et quasi inatteignable. Et pourtant. Les mythes qu’on associe à l’écriture ont la vie dure et sont le plus souvent responsables des blocages de notre plume! Lesquels sont-ils et en quoi consistent-ils? Je t’explique tout ci-après !
1. L’écriture d’un livre est difficile
C’est un mythe tenace dans l’imaginaire collectif: écrire un livre serait long et difficile. Il faudrait « se battre » avec la langue, les plans, les idées. La figure de l’écrivain héroïque qui crée dans la douleur a la vie dure! L’écrivaine Alice Zeniter en a d’ailleurs parlé dans son dernier ouvrage: les hommes qui écrivent sont souvent perçus comme des héros qui seraient venus à bout d’un travail immensément difficile. Et si écrire un livre n’étais pas un tour de force, mais, au contraire, un voyage paisible et joyeux?
2. Il faut écrire un livre parfait
Cette idée amène son meilleur ami: le perfectionnisme. Ainsi, pas de place pour l’apprentissage: ton premier livre doit être parfait: bien construit, bien écrit, percutant… C’est beaucoup te demander, surtout si c’est le premier! Or, Penser comme cela te coupe de la joie de créer et de ta voix authentique et unique! Combien de manuscrits abandonnés à cause d’une idée vague de la perfection? De plus, il n’y a pas qu’une seule manière d’écrire un livre. Il y en a des tas!
3. Tu dois écrire quelque chose d’intelligent
Oui, car la littérature, c’est quelque chose de sérieux! C’est du moins l’idée la plus largement répandue sur cet art. Une des raisons est que l’écriture est la mesure de la réussite ou de l’échec scolaire, tout simplement.
En plus de cela, les règles de la langue française sont particulièrement rigides et dictées par une instance archaïque: l’Académie française. C’est une particularité assez unique, toutes les langues ne fonctionnant pas comme ça. Les crispations autour de la langue et de ce qui est « juste » et « faux » n’en sont donc que plus importantes.
Pour toutes ces raisons, tu crois peut-être que ton livre doit forcément être intelligent pour être bon. Tu te creuses la tête, tu mets en doute tes idées… et l’écriture n’avance pas, perd de sa substance. Or, je te le dis: écrire un livre, ce n’est pas ça!