Pour qui sont les ateliers d’écriture?

Comment se déroulent les ateliers d’écriture

Pour qui sont les ateliers d’écriture? J’ai justement donné quelques ateliers ces dernières semaines. Le principe est toujours le même: à plusieurs, on se réunit pour écrire, sous la supervision d’une personne, en l’occurence moi, qui anime l’atelier et fait des propositions d’écriture. On écrit un moment, puis on se lit nos textes, et on répète l’opération.

Quelques principes

Pour que les ateliers d’écriture se déroulent au mieux, il y a quelques principes, que j’ai appris lors de ma formation en écriture créative à la Haute école pédagogique de Lausanne:

• Faire écrire sur de courts laps de temps;
• Ecrire avec les participant-e-s;
• Ne pas revenir sur les textes, s’en tenir aux premiers jets.

Bienfaits

Les bienfaits de tels ateliers sont multiples: d’abord, si on a bien posé les bases de la séance, à savoir qu’on est entre auteur-e-s, c’est un cercle d’échanges littéraires (et non personnels — bien que la frontière soit parfois ténue, raison pour laquelle on spécifie ce cadre précis) bienveillant; ensuite, comme on écrit sur des périodes courtes sans retoucher les textes, ceux-ci sont considérés non comme des œuvres achevées, mais comme du work in progress. Les ateliers d’écriture permettent donc d’oser se lancer et de prendre confiance, petit à petit et au fil des retours du groupe, en sa plume. Grâce aux jeux d’écriture que propose la personne qui anime l’atelier, on apprend à contacter son imagination et sa créativité. D’ailleurs, si cela t’intéresse, je te conseille d’aller faire un tour sur ce site qui propose des jeux d’écriture créative très amusants.

Limites des ateliers d’écriture

Si les ateliers sont enrichissants pour toutes les raisons énoncées plus haut, ils ont cependant leurs limites. En effet, pour peu qu’on ait un projet d’écriture concret, et à moins que l’atelier soit un atelier sur plusieurs séances avec un objectif d’écriture précis, ils auront, certes, l’avantage de nous faire jouer, mais aussi de tourner un peu en rond. D’atelier en atelier, on aura ainsi tendance à faire du sur-place, sans pour autant réussir à poser les jalons d’un projet à plus long terme.

Et donc, au bout d’un moment, si on a du mal à lancer son projet, il faudra, peut-être, se tourner vers un accompagnement individuel.