Assumer ce qui sort de toi: pas toujours facile! La honte de ce qu’on produit, tu connais? Et, parfois aussi, la honte d’affirmer qu’on crée, qu’on écrit…
D’où vient la honte? A la base, c’est un sentiment (complexe) de régulation sociale. En effet, elle régule les interactions en indiquant les limites à ne pas dépasser. Mais, parfois, elle se manifeste dans des situations où elle n’aurait pas lieu d’être. Ici, quand tu n’oses pas parler de ce que tu écris, ou que tu n’oses pas le faire lire. Dans ce cas, la honte isole, nous rend silencieuses. Peut-être que, dans ton enfance, on t’a dit que l’art, ce n’était pas du travail. Qu’écrire, c’était pour les gens vraiment doués (donc, pas pour toi). Ou alors, tu as osé montrer un de tes textes, et il n’y pas été bien reçu. Te te reconnais ?
Alors, comment assumer ce que tu écris ? Comment sortir du silence, oser t’exposer, oser montrer cette part de toi si précieuse, si belle, si intérieure?
4 conseils pour dépasser la honte et assumer ce que tu écris
1. Aller aux racines de la honte
D’où vient ta honte? Où prend-elle racine? Procède, d’abord, à un examen par écrit de ton passé artistique. Qui t’a encouragé? Qui t’a découragé? Est-ce que tu te souviens d’un événement précis dans ton enfance ou ta jeunesse où tu as ressenti de la honte au sujet de ce qui sortait de toi?
Ainsi, prends conscience de ce qui a déterminé ta difficulté à te mettre en avant et à oser montrer ton travail.
2. Prendre soin de ton artiste intérieure
Ci-dessous, je te donne 2 rituels pour prendre soin de cette artiste intérieure qui est en toi, et pour l’assumer.
3. Incarner l’écrivaine que tu es pour mieux t’assumer
Tu es une écrivaine. Tu es une artiste, même si personne ne t’a lu. Ce n’est pas parce qu’on vit dans un monde où l’art est cadré, ou alors dévalorisé, que tu n’y as pas droit. Donne-toi du temps pour écrire. Aménage-toi un coin. Pense à la forme que tu souhaites donner à ta carrière d’écrivaine, et aux moyens que tu vas mettre en oeuvre: édition? auto-édition? Autre? Souhaites-tu te faire accompagner pour maximiser tes chances de réussir? Tu ES écrivaine, alors incarne-la.
4. Te confronter au monde
Enfin, même si tu en as très peur, être lue par d’autres (des personnes bienveillantes et professionnelles, pour commencer) est la meilleure manière de prendre confiance en toi et en tes écrits. Ton besoin de faire connaître ce que tu écris ne te quittera pas de si tôt, quelles que soient tes rationalisations à ce sujet (écrire, ce n’est pas pour moi, et bien d’autres prétextes encore pour ne pas t’y mettre). Alors, ne te laisse pas intimider! Tu es légitime, et le monde a besoin de ta plume !