TW: viol, violences sexuelles
L’écriture: un puissant moteur de résilience
La résilience est un terme que l’on voit beaucoup en ce moment. Elle se définit par la capacité à rebondir après un traumatisme.
Si le défaut de ce terme est, à mon avis, dans ce qu’il met beaucoup sur les épaules de l’individu-e, il permet néanmoins d’expliquer une réalité dans laquelle on veut se définir autrement que comme « victime. »
Et c’est là que l’écriture entre en scène. Certes thérapeutique (et alors ce n’est pas tout à fait dans mes compétences), elle nous permet de voir au-delà de nos cicatrices, et de nous reconstruire.
Anya Tsai et Les Résilientes
C’est ainsi qu’Anya Tsai, elle-même survivante d’un viol, s’est servi de l’écriture pour aller par-delà le trauma qu’elle a vécu. Dans son livre L’or de nos cicatrices, paru en 2021, elle raconte son histoire, mais elle donne aussi des outils pour dépasser le trauma. Des outils qui passent largement par l’écrit.
Fondatrice des Résilientes et déjà interviewée sur ce blog, elle a voulu, à son tour, m’entendre sur le sujet de l’écriture. Nous avons eu un échange passionnant à ce sujet lors d’un live.
Comment l’écriture peut-elle nous servir dans un chemin de résilience ? Quels outils mettre en place ? Pourquoi est-ce que c’est utile? Car le constat est celui-ci: l’écriture est un puissant moteur de résilience.
Voici notre discussion: