Une question d’outils?
Comment écrire mieux ? Quels sont les outils qui le permettent ? Que ce soit pour améliorer la structure, la langue, l’intrigue, c’est une question que l’on me pose souvent. Et ces choses, certes, on de l’importance. Mais elles ne suffisent pas. A vrai dire, ce n’est pas par elles qu’il faut commencer.
La puissance du travail sur soi
Brenda Ueland, pionnière des ateliers d’écriture, le disait déjà en 1938 dans son livre If You Want to Write (Si vous voulez écrire):
« Si vous voulez mieux écrire, travaillez sur votre vie. »
Examine tes émotions, tes croyances. L’introspection est, en effet, le meilleur moyen d’affûter sa plume. Lis, agrandis ton monde intérieur, loin des clichés, des stéréotypes, qui vont forcément alourdir ton écriture. Au contraire, apprends à te connaître tel-l-e que tu es. Mieux tu te connais, plus ta voix sera authentique et moins il te sera difficile d’écrire quelque chose de « bien », ou de « valable ». Pour cela, il faut du silence, du calme, et se tenir loin du réflexe d’être constamment à la recherche d’un apport extérieur.
Se donner le temps
Pour mieux écrire, il faut donc se donner du temps, sans s’agiter dans tous les sens. L’imagination a besoin de temps morts, de promenades et de calme. De jeu. De repos.
C’est le travail que je propose aux personnes que j’accompagne. Car tout part de soi, de l’exploration de son monde intérieur, de la découverte de celui-ci et de la confiance qu’on a en lui.