Un roman en 5 mois
Une trentaine d’idées d’histoires, une vingtaine de cahiers, une dizaine de débuts, une grande zone blanche et zéro projet mené à son terme, voilà où j’en étais avant mon accompagnement.
J’ai été séduite par les promesses concrètes et le positivisme de Marie-Eve. Son attitude pleine d’assurance, ses réponses militantes aux faux-fuyants, son absence de tabous m’ont incitée à faire le pas de me lancer. Un projet concret, limité dans le temps avec un accompagnement serré, voilà ce qu’il me fallait.
En 5 mois, j’ai pu donner naissance à un homoncule de roman. Un nouveau-né prématuré encore incubé et malingre, mais en bonne voie de quitter les soins intensifs, de quitter sa maman pour découvrir le vaste monde des lecteurs.
Au-delà du nombre de pages, j’ai osé passer des bonnes intentions à l’action (et aux mauvaises intentions). Enjamber des gardes-fous intériorisés pour mettre un peu de vin dans mon eau et prendre des risques que je ne pense pas regretter.
Un nouveau projet!
Mon ambition aujourd’hui est de tâter du lecteur, et d’abord de l’éditeur. Obtenir des retours favorables pour me lancer dans un deuxième roman que je couve depuis 10 ans (il est donc plus que cuit et ne demande qu’à péter sa coquille). Dans 5 ans, quitter mon job et vivre de ma plume, ma plumette, mon plumeau, mon chalumeau.
Aux personnes qui hésiteraient à se faire accompagner, je dirais: attendre pieusement l’oisive retraite ou la fameuse quarantaine sur une île déserte, seule avec une machine à écrire, un tas de papier et des noix de coco d’inspiration, est un choix risqué et finalement peu motivant. L’accompagnement de “MET la gourette ”, est un engagement que l’on ne regrette pas.
Noémie